KHODJALI: L’ASSAUT DE LA VILLE
L’ASSAUT DE LA VILLE DE KHODJALI
L’assaut de la ville de Khodjali a commencé dans la nuit du 25 au 26 février.
Les tirs d’artillerie ont commencé à 23 heures. Après les tirs, les détachements
arméniens avec la participation du régiment motorisé 366 de CEI, installé à
Khankendi (Stépanakert) ont attaqué la ville. Selon les témoins, le personnel et
le matériel militaire du régiment 366 participaient activement à l’assaut et la
prise de Khodjali. La ville était encerclée de trois côtés, d’où les formations
armées entraient en ville.
La dernière ligne de résistance a été étouffée vers 7 heures du matin. Les
habitants de la ville l’abandonnaient à pied à travers les champs enneigés. La
plupart des gens étaient pied nus sans vêtements chauds, ce qui a causé la mort
des gens suite à l’engelure.
D’après le rapport de Mémorial, les habitants de la ville partaient dans deux
directions:
1. De la périphérie Est de la ville au nord-est, le long de la rivière, laissant
Askéran à gauche.
2. De la périphérie Nord de la ville au nord-est, laissant Askéran à droite (il
paraît, que cette voie avait été choisie par la minorité).
Ainsi, la plupart de la population civile avait abandonné Khodjali. Environ
200 à 300 personnes restaient à Khodjali, cachées dans leurs maisons et aux
sous-sols.
Selon les données de l’organisation pour les droits de l’homme «Human Rights
Watch» les formations armées arméniennes et les militaires du régiment motorisé
366 avaient ouvert le feu sur les civils, abandonnant la ville.
Markar Melkonian, le frère de Monte Melkonian, terroriste arménien et
commandant des formations arméniennes à Karabakh, dans son livre « Le chemin de
mon frère » note le nombre d’attaquant de Khodjali. Il cite un chiffre de 2000.
Ce nombre était 10 fois supérieur au nombre des défenseurs de la ville.
Les gens, qui avaient abandonné la ville et allaient à pied vers Agdam, se
sont trouvés sous les tirs des formations armées arméniennes. Tôt le matin, les
habitants de Khodjali sont arrivés à la plaine à côté du village Nakhitchévanik
et sont tombés sous le feu nourri des arméniens.
Khidjran Alekpérova, l’ancienne résidente de Khodjali, racontait au
représentant de «Human Rights Watch» : «Nous sommes arrivés vers
Nakhitchévanik environ à 9 heures du matin. Il y avait pleins de gens tués,
environ 100 personnes. J’y étais blessé. Alif Hadjiyev, qui était chef de
l’aéroport de Khodjali et dirigeait la défense de la ville a été blessé. Je
voulais l’aider. Mais j’ai reçu une balle au ventre. J’ai vu d’où ils tiraient.
J’ai vu beaucoup de gens tués très récemment, parce qu’ils n’avaient pas changé
de couleur».
La rescapée de Khodjali, Raïcha Aslanova, a informé le représentant de «Human
Rights Watch», que les arméniens de la formation Arabo ont fusillé les gens,
puis ils ont tiré leurs couteaux et se sont mis à couper d’autres.
Les 300 civils restants en ville après sa prise ont été capturés par les
arméniens et envoyés à Khankendi (Stépanakert) et à Krasnoe Selo dans la cellule
de détention préliminaire et dans l’isolateur d’Askéran.
Les actions de la partie arménienne signifient, qu’avant tout, ils
poursuivaient le but de nettoyages ethniques, d’expulsion de la population non
arménienne de la région, y compris de Khodjali. Il est à noter, que les
personnes capturées étaient en majorité les femmes, les enfants et les
vieillards. La capture des civils est considérée dans le monde civilisé comme un
fait amoral. Outre cela, ce fait contredit à la Convention de Genève et aux
certains articles du statut de l’ONU, définissant les droits de l’homme.
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Photos by
Viktoria Ivleva, a Russian reporter |
Il est connu exactement, que les détenus étaient soumis à la violence
physique brutale, étaient privés d’aide médicale et de nourriture normale.
Quelques-uns servaient dans les familles arméniennes, qui les traitaient comme
des esclaves. Certains étaient tués, d’autres étaient décédés après les tortures
et battages.
Il y a des données, que les autorités arméniennes cachaient certains détenus
des observateurs internationaux. Probablement, ils voulaient dissimuler les
faits de la violence et des tortures vis-à-vis des détenus.
Les observateurs de Mémorial ont constaté le pillage en masse après la prise
de Khodjali, commis par les habitants de Khankendi (Stépanakert) et des villages
voisins, peuplés d’Arméniens.
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