KHODJALI: Falsification by dana mazalova

Falsifications sur le sujet de Khodjali
Les falsifications dans les films de propagande.


Искажение армянами слов Рамиза ФаталиеваPour se justifier aux yeux de la communauté internationale et faire porter le blâme pour le massacre de Khodjaly sur les victimes elles-mêmes, les autorités arméniennes tournent de temps à autre de divers films de propagande. L’un de ces films est fait en 2012. Il est intitulé « Entre la famine et le feu. Le pouvoir au prix de la vie ». Le nouveau produit de propagande de la partie arménienne est consacré à la version arménienne du massacre de Khodjali (Les visiteurs peuvent voir ce film sur YouTube).
Tenant compte de ses défaillances honteuses du passé, cette fois-ci l’administration arménienne a décidé de s’assurer en impliquant à la création du film non pas un « patriote-amateur », mais un spécialiste professionnel des relations publiques. Leur choix est tombé cette fois au vice-président de l’Association arménienne pour les relations publiques, Arman Sagatélian.
Outre le fait que monsieur Sagatélian est un spécialiste de PR, il est en même temps célèbre de ses sorties racistes à l’égard des Azerbaïdjanais. Par exemple, une fois il a déclaré à la conférence de presse à Erevan, qu’ « il connaissait les recettes de dressage des Azerbaïdjanais ». Sans doute, ses vues racistes n’ont pas joué le dernier rôle dans la question de choix du producteur principal de ce film.
En tout, on ne voit rien de neuf dans le film: la manière d’agir des Arméniens reste la même. C’est la fausse présentation des faits, l’utilisation des phrases hors du contexte et de l’information puisée aux « sources gauches », et bien sûr qu’un mensonge éhonté.
Les créateurs du film n’ont pas laissé de place pour le rapport de Human Rights Watch et se sont limités par quelques phrases, tirées du texte du rapport de la société « Mémorial ». Au contraire, comme source, ils ont cité « les révélations anti azerbaïdjanaises » d’un ancien militaire soviétique, qu’il a placées dans son blog. Une grande partie du film  a été consacrée aux commentaires et les « mémoires » de Lévon Melik Shahnazarian, bien connu par ses déclarations et appels racistes, dirigé contre les Azerbaïdjanais. Pour les créateurs, et essentiellement, pour ceux qui ont commandé le film, la publication au blog de l’ancien militant est plus importante que le rapport de Mémorial et de Human Rights Watch, et l’opinion du raciste banal Shahnazarian est plus convaincante que, par exemple, l’avis de Holly Cartner, le directeur de Human Rights Watch.
En général, on a l’impression, que le film était préparé pour l’auditoire du Corée du Nord, qui n’avait pas de sources d’information alternatives.

Les autorités de l’Arménie ne peuvent pas comprendre le principal : il y a tant de preuves concluantes de leur culpabilité, que cela n’ira pas plus loin que la propagande de mauvaise qualité, même si ce film était tourné par les meilleurs producteurs de Hollywood. Sans parler de « l’intérêt qu’il représente pour les milieux d’études », dont écrivent les médias arméniens. Dans le film on trouve des spéculations traditionnelles au sujet du « corridor libre » et des « fautes des autorités azerbaïdjanaises ».
Parlons de quelques «petites inexactitudes » dans ce film.
À la 7e minute du film on cite les soi-disant paroles de Lala Shovkat Hadjiyeva, l’ancienne secrétaire d’État, relatives aux tires de Khankendi (Stepanakert). On affirme dans le film, qu’elle les a prononcées au début du mois d’août de 1993. Pourtant, sur le site arménien de propagande www.xocali.net, qui a servi d’un précurseur du film, il est écrit, que Lala Shovkat a prononcé ces mêmes paroles en 1992. Rappelons, qu’en 1992, Lala Shovkat n’était pas secrétaire d’état d’Azerbaïdjan et en principe, elle n’était pas en Azerbaïdjan.

On peut observer « de petites incohérences » et les confirmations contredisant tout au long du film, ce qui témoigne de l’ignorance du thème par les créateurs du film ou de la déformation consciente des faits.
Il s’agit dans le film des «criminels », libérés des prisons azerbaïdjanaises et des formations de bandits, fonctionnant du côté azerbaïdjanais.
Probablement, les créateurs du film étaient tellement impliqués dans le « processus créatif », qu’ils ont oublié les «entretiens des fonctionnaires arméniens avec les représentants du Mémorial et de Serges Sargsian avec les journalistes étrangers, où ils avaient déclaré, que parmi les Arméniens allant à l’assaut de Khodjaly il y avait des personnes avec le passé criminel.
Le chef d’armée arménien, Arkadiy Ter-Tadevosian, parlant de la prise de Khodjaly, informe, qu’il y avait 600 militants arméniens contre une ville presque sans défense. Pourtant, Markar Melkonian, le frère de Monte Melkonian, terroriste arménien bien connu et commandant des formations arméniennes à Karabakh, dans son livre « Le chemin de mon frère » («My Brother’s Road: An American’s Fateful Journey to Armenia») donne le nombre de personnes, se lançant à l’assaut de Khodjaly, soit 2000. Ainsi, leur nombre dépassait de 10 fois le nombre des défenseurs de la ville.

Les créateurs du film citent quelques phrases tirées de l’interview [>>>] de Ramiz Fataliyev (président de la commission parlementaire pour l’enquête du massacre de Khodjaly), mais ils arrivent à déformer même ces quelques propositions, enlevées du contexte.
L’interview existe en version azerbaïdjanaise ; ses paroles sont données en russe, mais avec un amendement en faveur des Arméniens. Notamment, Fataliyev dit :

« Quatre jours avant les événements de Khodjaly, le 22 février, s’est tenue la réunion du Conseil de Sécurité avec la participation du Président, du premier, du chef du KGB et d’autres. Jusqu’ici personne n’a compris, où était commise la faute, qui a amené aux événements de Khodjaly. Lors de cette réunion on est arrivé à la conclusion, que la sortie des habitants de Khodjaly servira de prétexte aux Arméniens pour entrer en ville. D’autres mots, nous-mêmes, nous provoquerions leur entrée à Khodjaly. Même les membres du conseil de sécurité ne croyaient pas, que les Arméniens entreprendraient ce pas, qui, par la suite, se transformerait en génocide. Ils pensaient, que si les gens s’en allaient, ils auraient délivré Khodjaly eux-mêmes ».

L’original :
«Xocalı hadisəsinə 4 gün qalmış – fevralın 22-də prezident, baş nazir, «KQB»-nin sədri və digərlərinin iştirakı ilə Təhlükəsizlik Şurası adlanan qurumun iclası oldu. İndiyə qədər heç kim anlamayıb ki, Xocalı hadisəsinə səbəb olan əsas səhv harada buraxılıb. Həmin iclasda qərara gəldilər ki, əgər Xocalıdan camaat çıxarılsa, ermənilər bunu oraya girmək üçün əsas kimi qəbul edəcəklər. Yəni biz özümüz onları Xocalıya girməyə təhrik etmiş olacağıq. Hətta Təhlükəsizlik Şurasının üzvləri də inanmırdılar ki, ermənilər sonradan genosidə çevrilən belə bir işə gedərlər. Onlar düşünürdülər ki, xalq ordan getsə Xocalını özümüz təslim etmiş olacağıq».

Dans le film, on a rajouté une phrase aux paroles de Fataliyev : « C'est-à-dire, que nous avons poussé nous-mêmes les Arméniens à l’attaque ». Ce petit post-scriptum aux paroles de Fataliyev change radicalement le sens de ses paroles.

Voici le texte tiré du film :
Ramiz Fataliyev : « Quatre jours avant les événements de Khodjaly, le 22 février, s’est tenue la réunion du Conseil de Sécurité avec la participation du Président, du premier, du chef du KGB et d’autres. Jusqu’ici personne n’a compris, où était commise la faute et qui l’a commise. Lors de la réunion, la décision a été prise de ne pas évacuer les gens de Khodjaly. On croyait, que si nous évacuons la population, alors par cela nous inviterons les Arméniens à occuper la localité. D’autres mots, nous avons poussé nous-mêmes les Arméniens à l’attaque ».

Évidemment, selon l’idée des auteurs du film, ce petit supplément aux paroles de Fataliyev devait rester inaperçu et servir de « preuve », que c’était la partie azerbaïdjanaise, qui avait provoqué les arméniens à l’attaque à Khodjaly.

Les idées, qui sont suggérées aux spectateurs au cours du film, représentent un intérêt particulier. Trois principales idées se font entendre tout au long du film :
1. Les Arméniens étaient bloqués, et ont donc été forcés de saisir Khojaly pour briser le blocus ;
2. Ce sont les autorités azerbaïdjanaises, qui étaient coupables dans la mort des gens, parce qu’elles n’avaient pas évacué les habitants de la ville ;
3. En général et en tout, c’était à cause de la confusion qui régnait à ce moment-là en Azerbaïdjan.

Et maintenant, parlons de tout en ordre :
1. Si les Arméniens étaient bloqués, alors comment ils recevaient les armes et les munitions ? Et même s’ils étaient bloqués, ne serait-il  pas plus raisonnable de briser ce blocus en direction de l’Arménie pour ne pas s’enfoncer à l’Est, dans le territoire de l’Azerbaïdjan.
2. En ce qui concerne l’évacuation des habitants : mais pourquoi les gens doivent quitter leurs maisons ? Parce que l’Arménie souhaite annexer l’une des régions d’Azerbaïdjan et ne veut pas voir la population azerbaïdjanaise sur ce territoire ? La partie arménienne est désolée de ne pas avoir pu effectuer le nettoyage ethnique en ville par l’intermédiaire de l’administration azerbaïdjanaise.
3. Quant à la confusion, qui régnait en Azerbaïdjan, en effet, il y avait la confrontation entre le Front populaire et les autorités existantes. Mais, le côté arménien exagère le niveau de la confrontation de quelques fois. Même si on suppose, qu’en Azerbaïdjan il y avait un chaos ou un désordre, cela ne peut aucunement servir de justification au massacre de la population paisible.

Un fait surprend dans le film, qu’on n’ait pas dit un seul mot sur la participation dans l’assaut de la ville du 366e  régiment motorisé, disloqué à Khankendi (Stepanakert), ce fait dont vous pouvez lire ICI. Ce fait prouve une fois de plus, que ce film n’est qu’un produit de basse qualité de la propagande du gouvernement arménien. Il ne peut en aucun cas prétendre être un documentaire, sans parler de son « utilité » pour les chercheurs. Bien qu'il soit probablement utile pour les professionnels, qui analysent les méthodes et techniques de la propagande de qualité inférieure.

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