KHODJALI: Falsifications in armenian media

Falsifications sur le sujet de Khodjali
Des medias et des sites arméniens


Les dernières années, les médias arméniens en ligne utilisent les photos des Azerbaïdjanais tués à Khodjali, en les faisant passer pour les arméniens tués.
Quelque cela soit cynique et cruelle, c’est un fait.

Quelques exemples sont cités ci-dessous.

Le 14 avril 2010, le site arménien www.ardarutyun.org (le site avait été crée par le centre des recherches stratégiques Ararat) a publié l’article de la journaliste arménienne Marina Grigorian. L’article est consacré au soi-disant « massacre à Maraga ». Ce sujet est largement exagéré par les médias arméniens et pro arméniens, qui l’utilisant pour détourner l’attention du génocide de Khodjali.

Mais faute de preuves de ce « massacre », le côté arménien se sert de photos des azerbaïdjanais, les faisant passer pour les arméniens. L’un des plusieurs exemples d’utilisation des photos des azerbaïdjanais est celle des habitants de Khodjali, qu’ils veulent faire passer pour les arméniens. Sur la photo figurent les réfugiés azerbaïdjanais, arrivés à pied jusqu’à Agdam et les bénévoles, qui essayait les aider. On peut voir les mêmes femmes sur les photos de la photographe française Frédérique Langaigne:

Photo 1 Photo 2

D’autres photos de Frédérique Langaigne [>>>]

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нажмите для увеличения изображениянажмите для увеличения изображенияLe 13 janvier 2011, le site www.tert.am des nouvelles arméniennes a publié un éditorial intitulé « Aujourd’hui, c’est le 21e anniversaire du Génocide des Arméniens à Bakou (photos) ». Comme illustrations pour cet article, ont été placées des photos, qui n’avaient aucun rapport ni avec Bakou, ni avec les arméniens. C’était la photo des enfants azerbaïdjanais, tués à Khodjali. La rédaction les faisait passer pour les enfants arméniens.

Une édition arménienne en langue anglaise www.asbarez.com n’hésite pas non plus à se permettre ce genre de fraude, qui dans son article du 11 mars 2011 intitulé «Sumgait, February 1988: A Crime With No Limitation» a utilisé en tant qu’illustration la photo des enfants tués de Khodjali, les faisait passer pour les enfants arméniens.

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Xocali.net

En 2010, les médias arméniens ont annoncé la création du site www.xocali.net. Selon ces médias, ce site était inauguré dans l’objectif de « Communiquer la vérité sur Khodjali ».

Un rapide coup d’œil sur le site nous frappe par le style anti-azerbaïdjanais des médias arméniens, assaisonné avec des clichés propagandistes. Il est nécessaire de noter, que le site avait été créé avec le soutien et sous le patronage de la présidence arménienne.

(Le président de l’Arménie Serge Sargsian est participant des événements de Khodjali).

Ce site est le produit de la propagande de la république d’Arménie.

Voyons, ce qui est présenté sur ce site, si le caractère et les argumentations du côté arménien ont changé en 2010.
La partie principale « sensationnelle » du site en question est celle intitulée « Faits. Faux et falsifications ». C’est juste ici que sont cachées, selon ses créateurs, les « preuves irréfutables » de la « vérité » sur Khodjali.

La première page contient une idée, non justifiée par des preuves :
« Cette épisode est différente des autres avant tout, parce que le côté azerbaïdjanais contrôlait le territoire, où ont été tués les habitants de Khodjali et avait la possibilité sans obstacle de filmer et le lieu et les tués ».

On voit que deux mythes se naissent dans une seule phrase :
1- Le lieu de tournage était l’unique place de massacre des résidents de Khodjali ;
2- Ce territoire était contrôlé par les azerbaïdjanais. Il n’y a aucune référence –c’est un « fait admis » ; on espère que le lecteur n’est pas au courant des faits et n’a pas envi de vérifier l’information.

Ainsi, dans l’endroit où l’on filmait, on a découvert quelques dizaines de corps sur plus de 600 victimes du massacre de Khodjali. On le voit dans les cadres de la vidéo et « Mémorial » en parle aussi.

Sur le lieu de tournage on a découvert les corps des personnes qui avaient pu sortir du carnage, organisé près de Nakhitchévanik et se sont précipités à Agdam, mais qui étaient accueillis par le feu des arméniens à quelques kilomètres d’Agdam.

« Les fonctionnaires du « RHK » ont annoncé aux observateurs de « Mémorial », qu’avec leur autorisation, 120 à 130 corps avaient été emmenés à Agdam ».
Des personnes grièvement blessées composaient une partie des victimes, qui étaient arrivées à Agdam, mais qui n’ont pu être sauvées par les médecins.
D’autres corps ont été transmis au cours des mois suivants, puisqu’ils étaient devenus objet de transactions.

Le journaliste américain Thomas Goltz a décrit dans son livre « Carnet de Karabakh », comment les corps des azerbaïdjanais tués étaient échangés contre le pétrole de la part des arméniens.
Une partie de corps n’a jamais été rendue, y compris les corps des gens tués par les tirs d’artillerie à Khodjali. Selon « Mémorial », « la partie arménienne a pratiquement refusé de livrer l’information sur le nombre de personnes exterminées de telle manière ».

Le deuxième mythe sur le contrôle du lieu de tournage par le côté azerbaïdjanais est facilement réfutable.

L’armée arménienne contrôlait à ce moment la ville d’Askéran, qui était à 5-6 km de Khodjali. L’armée azerbaïdjanaise contrôlait Agdam, qui se trouvait à 10 km d’Askéran. Le lieu de tournage est à mi-chemin entre Askéran et Agdam.

Les hélicoptères azerbaïdjanais ont été soumis aux tirs intenses du côté arménien, et seulement grâce au courage des pilotes, il a été possible d’évacuer les corps.
La première tentative de se mettre en place a échoué à cause des tirs.

Human Rights Watch témoigne au sujet des tirs.

« Á partir du 27 février, les hélicoptères azerbaïdjanais amenaient du personnel, qui essayait de ramasser les corps et d’aider les blessés. Certains membres de l’équipe de sauvetage étaient en uniforme de camouflage et se trouvaient sous la fusillade régulière du côté arménien ».

Sur les cadres de la vidéo du premier vol on voit que les secouristes se pliant sans laisser l’arme, couraient d’un creux à l’autre pour ramasser les cadavres. Mais ils se sont retirés à cause des tirs.

Ces deux mythes, que les créateurs du site ont « inventés » sont importants pour leur « argumentation ».
Revenons au site. Il y est écrit :

« Examinons la base documentaire, que l’Azerbaïdjan utilise pour justification et démonstration de sa version des événements de Khodjali ».

Après cette phrase on pouvait s'attendre, que le côté arménien s’adresse à la reelle base documentaire. Par exemple, les rapports de Human Rights Watch ou de l’organisation « Mémorial », le témoignage des journalistes de « Times » de Londres, « Washington post » américain, journal russe « Izvestia » et d’autres publications. On pouvait s’attendre qu’ils voient tout le matériel, photos et vidéo, du lieu des événements et qu’ils proposent au lecteur les publications de la femme et du frère de Monte Melkonian*.

Ils pourraient également communiquer les témoignages des résidents de Khodjali, enregistrés par les représentants des organisations de défense des droits de l’homme tout de suite après la tragédie.

Cependant, la phrase suivante fait comprendre, que ces attentes étaient inutiles.
« Essayons cette fois-ci de nous écarter des références normalisées aux sources « pro et « contre » et de nous appuyer aux matériels factologique, et notamment : photographie et vidéo ».

Premièrement, il serait intéressant de prendre connaissance de sources indépendantes « contre ». Parce que les arméniens de la diaspora comme on le voit du livre de Seta et Markar Melkonian *ne respectent pas «  la vérité arménienne sur Khodjali ».

Deuxièmement, depuis quand les témoignages ne sont plus matériels factologiques ? En plus, les preuves des journalistes neutres et des défenseurs des droits de l’homme. Est-ce que les auteurs du site comprennent le sens du mot « factologique » ?

Malheureusement, les questions restent rhétoriques.
Donc, les arméniens ont présenté au lecteur en tant que « base documentaire azerbaïdjanaise » 17 photos, dont le but était ouvrir les yeux du lecteur à la vérité sur Khodjali.

Sept photos sur dix-sept, que les arméniens ont présentées comme preuve de falsification n’ont aucun rapport ni avec le génocide des azerbaïdjanais, ni avec la base documentaire azerbaïdjanaise.

D’où sont-elles prises ? Le côté arménien a indiqué les sources : forum bulgare, forum russe, blog iranien et quelques sites et blogs azerbaïdjanais personnels.
Une logique bizarre : il s’avère que, si l’on prend une dizaine de photos n’ayant pas de rapport avec Holocauste et les distribuer sur le Web à travers le monde les faisant passer pour les photos de Holocauste, on pourra créer le site web, prouvant que Holocauste n’existait pas et que c’étaient les juifs qui avaient exterminé les juifs d’Allemagne.

D’autre part, ça étonne que la proie des démasqueurs soit si petite. Une simple recherche dans l’internet permettra de trouver une centaine de « falsifications » sur les blogs, forums et sites personnels relatives à n’importe quel événement tragique de ces de 20 à 30 ans.

Une seule photo sur sept a été placée sur ce site à partir des sites des médias électroniques azerbaïdjanais.

Il est difficile de juger de la source de cette photo et dire comment elle s’est trouvée sur les pages Internet des publications. Il est possible, que ce soit dû à la ressemblance de cette photo avec les photos et vidéo, faites sur le lieu du massacre de Khodjali.

Au lieu de voir les documents et les sources officielles azerbaïdjanaises, la partie arménienne a décidé de rechercher dans le web mondial, des blogs et des forums dans l’espoir de trouver quelque chose qui sert de démonstration de paresse des utilisateurs d’internet, des blogueurs et des Webmaster, qui n’avaient pas utilisé des photos publiées dans les documents officiels azerbaïdjanais.

Les photos réelles des événements de Khodjali sont plus impressionnantes et épouvantables.
C’est l’utilisation de la bonne et ancienne tactique. Ils veulent faire croire au lecteur non-initié, qu’il pense que ces images, c’est tout le matériel, dont dispose la partie azerbaïdjanaise.

Les autres photos ont le rapport direct avec le génocide des azerbaïdjanais, effectué par l’administration arménienne.
Ce sont deux photos des enfants azerbaïdjanais blessés à la suite de l’explosion du bus, l’acte de terreur organisée par les arméniens en 1989.

Dans la base documentaire azerbaïdjanaise (et sur les sites officiels), ces photos (comme beaucoup d’autres) avec les photos des victimes du massacre de Khodjali font partie de la base des photos, démontrant le génocide des azerbaïdjanais.

Naturellement, il y a des cas, quand ceux qui ne savent pas toutes les pages de la tragédie du peuple azerbaïdjanais, qui a eu lieu entre 1987 et 1994 pourraient croire, que toutes les photos ont été faites à Khodjali. L’objectif des experts azerbaïdjanais est d’expliquer, que Khodjali est un cas parmi les autres, quand les azerbaïdjanais étaient devenus victimes des commandos et des terroristes arméniens.

Enfin, les 5 suivantes photos sont liées à la base documentaire réelle de la tragédie de Khodjali.

Pourtant, là aussi, on part du fait, que le lecteur ne connaît pas le point de vue de la partie azerbaïdjanaise et des organisations de défense des droits de l’homme en ce qui concerne le massacre de Khodjali.

Les cadres des deux films vidéo de Tchinguiz Mustafayev ont été présentés, tournés avec la différence de deux jours. Les créateurs du site essaient de prouver, que quelques corps ont été défigurés et scalpés entre temps. Le lecteur non initié, qui n’a pas vu de vidéo, pourrait croire, que la partie arménienne a découvert un « fait soigneusement caché ».

Cependant, la partie azerbaïdjanaise rappelle constamment ce fait, et Tchinguiz Mustafayev aussi en parle dans les cadres, qui ont survolé le monde.
Les créateurs du site ne rappellent pas non plus, que le scalpage des corps a été enregistré pendant le premier vol, juste après les événements.

Human Rights Watch annonce, que le groupe de secouristes et le journaliste français ont informé de l’observation des corps scalpés et défigurés pendant le premier vol de Tchinguiz Mustafayev sur le lieu de tragédie.

Un cas de scalpage d’une personne vivante a été enregistré conformément au rapport de Mémorial.
Le téléreporter russe Yuri Romanov témoigne du cas, quand on a brulé avec les cigarettes les yeux d’une fille de 6 ans vivante.

Le journaliste Thomas Goltz fait le témoignage de plusieurs cas de blessures au coup de couteau.
Mais les créateurs du site dérobent ces faits.

Bien sûr, qu’il est difficile pour un homme simple d’imaginer, qu’à la fin du 20e siècle les humains puissent scalper les personnes vivantes, défigurer les corps des tués et, en plus de ça, revenir sur le lieu du massacre pour « recueillir » de nouveaux cuirs chevelus (scalpes) et d’autres « souvenirs ».

Cependant, Markar et la veuve de Melkonian nous donnent l’impression sur les mœurs reignant parmi les « héros » arméniens :

« En novembre 1990, Ketchal (l’un des Arabo) a volé un jeune activiste du Front populaire azerbaïdjanais du village frontalier. Le jeune azerbaïdjanais, Saïd, a passé un mois attaché au mur à datcha près d’Erévan. A la veille du Nouvel An 1991, Ketchal en commun avec une paire de copains, un officier de la police locale et leur ami Ardag ont amené le prisonnier au sommet d’Eraplure, cimetière sur la colline près d’Erévan. Là, ils ont mis Saïd sur les genoux sous un arbre à côté du tombeau de leur ami, combattant Kharout. Puis Ketchal, le père de trois enfants, s’est mis à égorger Saïd avec un couteau émoussé. Au début Saïd criait, mais quelque temps après le cri est passé au gémissement et au gargouillis. A la fin Ardag, ne pouvant plus longtemps l’entendre, a enfoncé le couteau à la poitrine de Saïd, en y mettant fin. Ils ont laissé le sang de Saïd s’écouler sur le tombeau de Kharout et ensuite ils sont partis».

Les réflexions sur les photos d’une des fillettes tuées sont décrites sur le site xocali.net. Les créateurs du site, présentant la photo noir-blanc à contraste élevé, tentent de prouver, que la blessure sur la jambe de la fillette a été faite plus tard, parce qu’on ne voit pas d’hémorragie, quoique sur les cadres du lieu d’événements on voyait aussi bien l’hémorragie, que la blessure.

On essayait de récupérer le corps de la fillette lors du premier vol sur le lieu, empêché par les tirs. On voulait passer la couverture enlevée pour montrer la blessure sur la jambe pour une tentative d’accuser les arméniens de viol de la fillette de 3 ans, bien qu’il n’y avait de pareilles accusations ni dans les médias, ni dans les messages officiels.

Les photos des corps abimés, rachetés beaucoup plus tard chez la partie arménienne sont présentés comme justificatifs, comme quoi que la partie azerbaïdjanaise a exhumé les corps des tombes pour prouver la mort des gens.

Les arguments arméniens sont semblables. Certainement, quelques dizaines de photos et de cadres de vidéo contredisant l’argumentation des créateurs du site ne sont pas présentées aux lecteurs.

Sur ce cite il y a également de nombreuses falsifications, de présentations inexactes des faits et des inexactitudes.
Par exemple, on voit un « fait » suivant dans le chapitre « Témoignages de la partie azerbaïdjanaise ».

La secrétaire d’État d’Azerbaïdjan L.Hadjiyeva (extrait de l’intervention à la rencontre avec les militants azerbaïdjanais en 1992)

« Pendant cent jours nous avons fusillé la ville de Stépanakert de différents armes, pourtant les arméniens n’ont pas abandonné leur terre natale ». Khodjali a été plein de technique militaire, d’armements et de munition. Pourtant, à part les tires, une autre tâche très importante incombait au village : blocage complète et la démolition de l’aéroport unique à Karabakh. La destruction en automne de 1991 de la piste de l’aérodrome signifiait, que la dernière voie, liant le Haut Karabakh avec le monde extérieur a été coupée ».

Evidemment, les créateurs du site se sont tellement laissés emporter par la falsification, qu’ils ont oublié, que Lala Hadjiyeva était arrivée en Azerbaïdjan en 1993 et était devenu Secrétaire d’État en juin 1993.

Respectivement, elle ne pouvait pas rencontrer les militaires azerbaïdjanais en 1992.

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*Livre du frère et de la veuve de Monte Melkonian « My Brother's Road: An American's Fateful Journey to Armenia».


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