KHODJALI: falsifications by eynulla fatullayev
Falsifications sur le sujet de Khodjali
Eynulla Fatullayev et son «Carnet de Karabakh»
Les
écrits du journaliste azerbaïdjanais Eynulla Fatullayev, publiés dans son
journal « Réalny Azerbaïdjan » sont des sujets préférés, traités successivement
par le côté arménien.
Selon l’opinion du côté arménien, Fatullayev reproche les Azerbaïdjanais pour
la mort des gens.
Eynulla Fatullayev a publié le « Carnet de Karabakh » à la base de ses
observations et ses rencontres pendant ses voyages en Arménie et les territoires
occupés de l’Azerbaïdjan.
Nous nous intéressons à la partie de son œuvre, qui est consacrée à Khodjali.
C’est notamment cette partie qui est la plus citée en Arménie par les auteurs
arméniens et par les sites.
Il y a trois déclarations de base dans le texte de Fatullayev :
Première : le « corridor libre » existait
Deuxième : les entretiens, qu’il a menés avec les réfugiés de Khodjali
Troisième : la faute des bataillons du Front populaire d’Azerbaïdjan, qui
a causé la mort des gens.
Nous allons étudier l’un après l’autre ces détails et d’autres, qui sont
aussi importants. Il est à noter à nos lecteurs, qu’à l’époque Eynulla
Fatullayev était écolier. Il avait 16 ans et n’était ni témoin de la tragédie,
ni participant du conflit.
Alors, la première question, concernant l’affirmation sur l’existence du « corridor
libre » a été examiné en détail lors de l’enquête, menée par le centre de
défense des droits de l’homme « Mémorial » et l’organisation Human Rights Watch.
Ces organisations n’ont pas pu préciser le fait de création du corridor. Outre
cela, le côté arménien n’a pas livré de preuves sur la création du « corridor
libre » (voir chapitre « Corridor libre »). Dans son ouvrage Fatullayev écrit en
ce qui concerne le sujet du corridor : « Ayant vu la localité géographique,
je peux affirmer avec sûreté, que les spéculations, relatives à l’absence du
corridor arménien sont mal fondées. Il y avait un corridor, sinon les habitants
de Khodjali, encerclé et isolés du monde extérieur n’auraient pas pu briser
l’encerclement et avancer ». On a l’impression, que le journaliste décrit un
site créé par l’homme, mais une zone géographique.
Fatullayev prend pour une « spéculation » la version de l’absence du corridor,
tandis que les organisations internationales influentes ont fait une conclusion
qui va contre l’opinion de Fatullayev. Il convient de rappeler que l’assaut de
la ville a été effectué de trois côté, la partie d’Est aurait été laissé libre.
Selon la version arménienne le « corridor libre » était là. Pourtant c’est dans
cette direction que le grand nombre de personnes ont été tués.
La deuxième affirmation de Fatullayev est liée à ses entretiens avec les
réfugiés de Khodjali enregistrés au dictophone. Quand on a demandé à Fatullayev
de présenter ces enregistrements, il ne l’a pas fait. En plus de ça, il n’a pas
pu donner les noms d’habitants de Khodjali avec lesquels il s’entretenait. Á
leur tour, les réfugiés de Khodjali ne se rappellent pas le nom Eynulla
Fatullayev, qui aurait fait l’interview avec eux.
Fatullayev se réfère aux rescapés, qui auraient parlé du « corridor libre »,
mais il ne peut donner aucune preuve de ces entretiens.
La troisième affirmation concerne le rôle des militants du Front populaire
d’Azerbaïdjan, qui défendaient la ville. Si -après nous citons Fatullayev, qui
parle de leur rôle :
« Certains soldats des bataillons du FPA ont emmené une partie d’habitants de
Khodjali vers le village Nakhitchévanik, contrôlé à l’époque par le bataillon
arménien d’Askéran.
Avant d’atteindre le terrain derrière Kar-Kar, un rang de survivants fut
divisé et une partie de gens s’est dirigée vers Nakhitchévanik. Il semble que
les militants de FPA ne voulaient pas de libération des habitants de Khodjali,
mais plus de sang sur la voie du renversement de Mutalibov ».
Fatullayev prétend que les militants du FPA ont soumis la population au feu
nourri de la part de Nakhitchevanik. Il suppose que cela était fait délibérément.
Pourtant, deux questions se posent ici :
Première question : Les Arméniens tiraient sans distinction et il y avait
des tués parmi les militants des équipes du FPA. Á quoi bon amener les gens sous
les balles, s’ils venaient avec eux ?
Deuxième question : Si les Arméniens ne voulaient pas tuer les civils,
pourquoi alors ils ont ouvert le feu sur les gens, qui s’approchaient de
Nakhitchevanik ?
Avec cela, Fatullayev ne parle pas de la fusillade et la capture des rescapés
près de Kiatuk avant Nakhitchevanik.
D’après Fatullayev, après Nakhitchevanik « le reste des survivants a été
couvert de tirs d’artillerie au pied de la région d’Agdam ». Une erreur est
faite dans cette phrase par l’auteur. La région d’Agdam n’est pas située sur la
colline et, respectivement, elle ne peut pas avoir de « pied ».
En ce qui concerne les tirs d’artillerie, cette version est marginale. Les
images du lieu de la tragédie ont parcouru le monde entier. Chacun peut les voir
dans l’internet. S’il y avait des tirs d’artillerie, on aurait vu les cratères
des obus. Mais, on n’en voit pas dans les cadres du film.
Comme on le voit, « les aveux d’Eynulla Fatullayev », que le côté arménien aime
citer craquent lors de l’analyse détaillée. On pourrait ajouter plus
d’information, prouvant que les écrits de Fatullayev sont des inventions mêlées
d’élément du journalisme du gonzo journalisme. Mais ce chapitre est consacré non
seulement à Fatullayev. Il y a d’autres faussaires.
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