KHODJALI: Falsification by dana mazalova
Falsifications sur le sujet de Khodjali
Dana Mazalova and the interview of Ayaz Mutalibov
Très
souvent, afin de reporter la responsabilité pour les événements de Khodjali sur
les Azerbaïdjanais, le côté arménien se réfère à l’interview du premier
Président de l’Azerbaïdjan Ayaz Mutalibov à la journaliste tchèque Dana Mazalova.
Cette interview a été publiée le 2 avril 1992 au journal russe « Nezavisimaya
gazeta ».
Selon la version du côté arménien, Ayaz Mutalibov affirme dans cette
interview, que c’est « le Front Populaire de l’Azerbaïdjan, qui est
responsable de la tragédie de Khodjali » (qui était dans l’opposition à
Mutalibov).
Pourtant, les experts et les journalistes sont d’accord, qu’Ayaz Mutalibov a
fait cette déclaration pour décliner la responsabilité de ses propres actes
comme le commandant suprême, qui n’a pas bien organisé la défense de la ville.
Voilà comment apprécie le journaliste britannique Thomas de Waal l’interview de
Mutalibov :
«L’interview disculpatoire de l’ex-président Ayaz Mutalibov n’a pas eu de
résultat. Dans la tentative de diminuer son rôle dans l’inactivité et
l’incapacité de défendre la ville, Moutalibov a reporté toute la responsabilité
pour le massacre à la direction du Front Populaire ».
Cependant, les discussions autour de cette interview continuent à ce jour.
Ayaz Mutalibov lui-même a exprimé son indignation à propos de l’interview,
affirmant, que Dana Mazalova a changé et déformé ses paroles au cours de sa
publication. En particulier, il avait dit à ce sujet : «L’histoire des
revendications des terres azerbaïdjanaises connaît de nombreuses pages
sanglantes. Le massacre à Khodjali est l’une d’elles. Et certains leaders
arméniens ne devaient pas jouer sur les provocations de quelques journalistes,
qui avaient changé le sens de mes propos dans le but de produire une sensation
ou pour d’autres raisons et déclarent en « me citant », que les Azerbaïdjanais
auraient organisé eux-mêmes la tragédie de Khodjali pour obtenir un atout
propagandiste ».
En réponse aux accusations d’Ayaz Mutalibov, Dana Mazalova a annoncé la
disponibilité des enregistrements audios des entretiens avec Mutalibov.
Néanmoins, bien que la déclaration de Mazalova relative à l’existence de
l’enregistrement ait été faite en 2010 (18 ans après ?!), elle ne l’a jamais
présenté. Elle aurait pu livrer l’enregistrement audio de l’interview de
Mutalibov, dans le cas s’il ne disait pas la vérité. Mais elle ne peut livrer
aucune preuve. Pour être complet on doit s’arrêter particulièrement sur
l’individu de Dana Mazalova.
Dana
Mazalova est une journaliste tchèque. Pour la première fois elle a visité Erevan
en 1982, et, d’après ses paroles, elle a « aimé l’Arménie ». En 1991, elle a
obtenu la notoriété après une série d’articles agressifs anti-azerbaïdjanais,
publiés dans le journal de Kharkov « Orientir et DiP3 » et dans d’autres.
Dans ses écrits, elle « avançait » une idée, que l’administration
azerbaïdjanaise s’occupait de l’expulsion inhumaine des Arméniens du
Haut-Karabakh », sans confirmer ses paroles par les faits. Elle dit, qu’elle
accompagnait Tchinguiz Mustafayev lors de sa première visite du lieu de la
tragédie de Khodjali. Pourtant, les défenseurs de HRW racontent, que ce jour-là,
Tch. Mustafayev était accompagné d’un journaliste français Jean-Yves Janet.
Après la tragédie de Khodjali, elle a publié dans le journal « Nezavisimaya
gazeta » l’interview avec Ayaz Mutalibov, interview qui a acquis une notoriété
scandaleuse.
En 1993, elle a été licenciée de la télévision tchèque, et la diaspora
arménienne en Tchéquie, dirigée par Akop Assatrian, rédacteur en chef du
magazine arménien OPEP (Prague), « luttait activement pour ses droits » d’après
l’aveu d’Assatrian. Les années suivantes elle continuait à collaborer
étroitement avec l’Arménie et la diaspora arménienne. Elle continue de publier
les articles dans les médias tchèques, exposant la position arménienne dans la
question de Karabakh. L’auteur du documentaire « Pays sous l’Ararat » sur le
séisme de 1988 en Arménie. Elle participe régulièrement aux actions organisées
dans but de demander au gouvernement tchèque la reconnaissance du « génocide
arménien en Turquie ».
Elle participe souvent aux séminaires et aux conférences en Europe de l’Est
avec les rapports sur le conflit arméno-azerbaïdjanais. En février 2010, elle a
entrepris une tentative de perturber l’action consacrée à la tragédie de
Khodjali dans la ville tchèque Liditsa. Malgré que dans les sources arméniennes
Dana Mazalova soit appelée « journaliste tchèque connue », selon toutes les
apparences, en Tchéquie elle n’est connue que dans les milieux de la communauté
arménienne. Mazalova est plus connue en Arménie, qu’en Tchéquie.
Á part l’entrevue controversée avec Ayaz Mutalibov, Dana Mazalova est
également l’auteur de quelques affirmations controversées.
Notamment, selon ses affirmations, la journaliste russe Victoria Ivleva était
à Khodjali au moment de l’assaut et est partie avec les azerbaïdjanais par le
corridor libre. Victoria Ivleva a dit sur ce sujet :
« Le nom de Dana Mazalova ne me dit rien et j’ignore, si elle est payée ou
non par la partie arménienne. Celle-là ment et, c’est pourquoi, ne pourra jamais
venir en Azerbaïdjan. Moi, par contre, je vais en Arménie aussi bien qu’en
Azerbaïdjan. Mazalova ment, quand elle dit, que j’étais à Khodjali au moment de
l’assaut et que je partais avec les habitants de Khodjali par le « corridor
humanitaire », laissé par les détachements arméniens attaquant. Je fais mon
travail toujours honnêtement et je ne réagis pas aux personnes comme Dana
Mazalova. Comme dit le dicton, les chiens aboient, le caravane passe ».
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